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mercredi 2 juillet 2008

INGRID BETANCOURT : UN SUCCES MEDIATICO-COMMERCIAL

La libération de madame Bétancourt est en soi un fait anecdotique et ne concerne réellement que la personne elle-même et son entourage. Le reste est pur matraquage médiatique de la population. Cette histoire n'aurait jamais dû concerner les millions de lobotomisés télévisuels mais exclusivement les gens qui étaient dans la partie : famille, amis, proches politiques.

Il ne s'agit pas des funérailles de Hugo ici, juste d'une épopée médiatico-pseudo-politique, voire simplement mondaine. Un roman-feuilletons créé par de vaniteux journalistes.

Les médias ont pris en otage des millions de personnes qu'ils ont captivées artificiellement avec leurs méthodes habituelles de manipulations des esprits. Après le grand matraquage des masses, ce sera l'adoucisseur larmoyant qui incitera à faire écouler un pavé relatant les six ans de captivité de Bétancourt, pavé publié en centaines de milliers, voire en millions d'exemplaires.

Bref, un excellent coup d'édition que les petits Machiavels de la presse devaient préparer depuis longtemps. Sa libération devait être attendue, commercialement parlant, depuis des années. Plus sa captivité durait, plus l'affaire prenait de la valeur. Le vin a bien vieilli depuis six ans, il n'en sera que meilleur en "produit-culturel" star des supermarchés.

Ce sont les médias et les médias seuls qui avec patience et perversité (saupoudrées d'une bonne dose de gravité étudiée) ont fait entrer dans le crâne de qui le voulait bien des vérités unilatérales, uniformes, univoques et racoleuses. Ils ont réussi à faire croire à des millions de gens qui étaient au départ parfaitement étrangers à cette affaire que Madame Bétancourt était leur cousine, leur camarade de classe, leur voisine de palier.

Sous prétexte d'humanisme les "créateurs d'actualité" ou "décideurs d'événements" monopolisent un fait, le médiatisent à l'échelle mondiale pour mieux niveler les sensibilités, les opinions et finalement faire converger les vues vers un seul horizon : celui choisi par eux, les médias.

Fatalement vendeur.

Aujourd'hui Bétancourt, à qui le tour demain de servir de prétexte au "média-marketing" ?

La libération de madame Bétancourt est un immense soulagement, je ne le conteste pas. Mais uniquement pour les gens concernés : otages, familles, amis. Pas pour les Marcel Dupont se croyant investis d'une mission dupontesque largement orchestrée par les médias avides de pouvoir, d'actualités à leur avantage, de vision du monde à sens unique...

Je n'ai aucune haine, juste une rage saine contre les manitous de la manipulation médiatique qui ont l'art de créer des événements à la mesure de leur intérêts mercantilo-vaniteux.

Je refuse de me faire lobotomiser par un groupe de prétendus journalistes-humanistes à la solde des marchands de lessive. Madame Bétancourt est une invention médiatique à but lucratif en sens large du terme : faire tourner la machine à "news".

L'exploitation éhontée de l'affaire Bétancourt à l'avantage de faire bêler les populations dociles, de détourner leur attention, de leur faire penser à autre chose qu'à l'essentiel. Les journalistes sont des charognards prêts à toutes les manipulations pour se sentir exister, tirant profit des causes les plus "flatteuses" pour ennoblir la profession à bon compte.

Certains prétendent que c'est l'opinion publique qui a libéré l'otage...

Faux !

Et quand cela serait vrai, est-ce une raison suffisante pour prendre en otage des millions d'esprits à des fins strictement privées, artificiellement montées en affaire d'Etat ?

Cette prise d'otage est à l'origine une affaire policière et non politique. Ce sont les médias qui ont fait de cette histoire une priorité nationale. Ce sont eux qui ont "réquisitionné" l'opinion, créé l'événement à des fins journalistiques. Bref, tout ceci n'est rien qu'une opération médiatique parfaitement arbitraire, savamment ciblée pour servir les intérêts d'une corporation. Les français dupes, pauvres moutons conditionnés par les médias, se réjouissent de la libération de celle qui il y a six ans encore était une parfaite inconnue... Vaste mascarade ! On fait pleurer dans les chaumières pour cette histoire mondaine pendant que le clochard du coin n'a droit à aucune attention médiatique, lui qui est pourtant pris en otage économique depuis, 10, 15, 20 ans par la société parfaitement indifférente sur son sort. Evidemment, Dédé Lacloche le SDF du quartier qui fait la manche à la sortie des magasins, c'est moins vendeur, moins romantique, moins à la mode que Ingrid Bétancourt, otage de "qualité, faire-valoir de la "pensée de référence" au visage bien photogénique et femme nécessairement "courageuse".

Bref, Bétancourt est un otage télégénique susceptible d'être reçu avec le tapis rouge.

Les médias, pervers, manichéens, sélectifs, ont fait insidieusement passer Bétancourt pour une héroïne par le simple fait de son statut d'otage. En six années d'habiles manoeuvres journalistiques quasi subliminales, le fait est établi dans les esprits.

A quand la légion d'honneur pour Bétancourt ?

(Que l'on ne se méprenne pas sur mon discours : il n'est nullement question ici de remettre en cause la légitimité de la libération de l'otage mais de dénoncer la prise d'otage médiatique, subtile celle-là, de millions d'esprits inaptes à la critique pour mieux les instrumentaliser. Si le but est louable, le procédé est malhonnête, anti démocratique, et même définitivement immoral. D'ailleurs on prétend fort judicieusement que sans les médias, la captive aurait été libérée plus tôt. L'effet pervers de l'écho médiatique de cette affaire est que plus on parlait de l'otage, plus il prenait de la valeur entre les mains de ses geôliers...)

L'affaire Bétancourt est un pur produit médiatique. Qu'on me laisse au moins la liberté de ne pas penser selon les normes de cette "presse émotive".

Moi, je suis un bel esprit, autrement dit un lion. Et surtout pas un âne, encore moins un mouton.

Raphaël Zacharie de Izarra

Mes détracteurs qualifient les hommes du FARC de méchants terroristes... Objectivement ils ne sont pas plus terroristes que les Résistants de la Seconde Guerre Mondiale, considérés eux aussi comme tels à l'époque par Vichy. Les hommes du FARC, même si ce sont des criminels, ont leurs raisons d'agir ainsi. Même si je n'approuve pas leurs méthodes, ils ont leur vérité et je peux comprendre que l'on puisse penser et agir à contre-courant des masses civilisées. Les états utilisent eux-mêmes les méthodes criminelles les plus ignobles pour maintenir leur légitimité de nantis et personne ne semble s'offusquer de la chose. La prolifération de la détention de l'arme atomique en est le meilleur exemple.

On qualifie les preneurs d'otages de terroristes. Derrière le mot TERRORISTE la réalité n'est pas toujours toute noire ou toute blanche.

Bref, le point de vue de mes contradicteurs n'est pas le leur mais celui instillé par les médias.

La presse demande à la population française de s'apitoyer sur le sort de Bétancourt et le peuple gagné d'avance par le discours des "gentils journalistes anti FARC" bêle en choeur ! Les médias auraient demandé de mobiliser la sensibilité nationale pour Dédé Lacloche le SDF du coin, aujourd'hui l'opinion publique ne jurerait que par Dédé Lacloche...

A partir du moment où la population dans son ensemble suit l'ornière des sentiments médiatiques, plus de place à l'esprit critique ! La prochaine étape de "l'émotion civique" consistera à acheter le livre-témoignage de la maintenant "très courageuse" et surtout si télégénique ex-captive...

Je n'ai rien contre la personne de madame Bétancourt. Je me sens juste offensé par l'outrance médiatique consistant à transformer des victimes en héros malgré eux du simple fait qu'ils ont été pris en otage. Ne confondons pas courage avec le simple état de captif-passif. Un otage ne peut rien faire d'autre que subir. Ce n'est pas du courage, c'est juste de l'immobilité forcée.

Le reste n'est que "romantisme médiatique" et fumée télévisuelle pour citadins pleins d'éphémère sensiblerie.

Pour en revenir à Dédé Lacloche qui semble décidément n'intéresser aucune de ces belles âmes réglées sur les mouvements de la baguette médiatique servant une musique bien sucrée, certes il n'est pas photogénique, certes il pue, certes il bredouille quand il a bu et qu'il fait la manche au coin de vos rues. Aucun caméraman ne fait de gros plans sur sa face rougeaude et pourtant il est là tous les jours, toujours otage de notre système terroriste économique particulièrement injuste, lui et des milliers d'autres. Dédé est à portée de caméra et pourtant aucune ne prend la peine de faire un scoop sur lui. Madame Bétancourt a une réelle valeur médiatique, pas le clochard du coin dont la solitude, la souffrance, la détresse sont parfois pires et plus durables que celles endurées par "l'illustre otage" lors de sa captivité.

Ce sont les médias qui ont choisi pour vous votre sujet d'émoi du jour : ils ne sont pas bêtes les médias, ils préfèrent servir de la Bétancourt plutôt que du Dédé, c'est beaucoup plus fédérateur.

Et pendant que les caméras braquées sur Bétancourt pour servir au peuple (artificiellement réjouit par la liberté retrouvée d'une pseudo-connaissance) sa dose de "news" sucrées à la gloire de "l'héroïne nationale", pendant ce temps-là Dédé Lacloche n'existe toujours pas, médiatiquement parlant. Il est pourtant sous nos yeux mais il n'a aucune valeur en terme d'image. Juste bon pour alimenter minablement les journaux de rues vendus par les SDF.

Beau travail messieurs les journalistes ! Un peuple entier lobotomisé en six années de savantes manoeuvres subliminales...

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Les médias s'accaparent l'honneur d'avoir fait libérer l'otage.

Comme le pensent certains, il est en fait très probable qu'elle aurait été libérée depuis lontgtemps si on avait laissé agir les forces diplomatiques dans l'ombre.

L'illusion médiatique fonctionne à merveille : tous pensent que la libération de la captive est à mettre sur le compte des journalistes. Le silence est d'or dit-on. Moi je suis persuadé que le silence diplomatique aurait été plus efficace que le fracas de la presse.

Evidemment, tout est orchestré de manière à donner l'impression que ce sont les trompettes médiatiques qui ont rendu sa liberté à Bétancourt : shows télévisés sur shows télévisés, tapis rouges et sourires présidentiels sont là pour faire écran.

Les médias n'ont fait que retarder sa libération mais qu'importe, tout fonctionne sur le modèle illusoire : ainsi ils décrètent que le soleil se lèvera à telle heure sous leur seule volonté et miracle, le soleil se lève effectivement à l'heure indiquée par les médias...

Conclusion spécieuse des sots : c'est grâce aux médias que l'astre brille !

Raphaël Zacharie de Izarra

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Vraiment comique et pitoyable, la dérive se poursuit sur les BLOGS : l'ex-captive est maintenant accommodée à diverses sauces : "Bétancourt les images", "Bétancourt les retrouvailles", "Bétancourt en famille", "Bétancourt avec Sarkozy", etc.

Quand je disais que l'affaire Bétancourt était une cause nationale créée de toutes pièces par les médias...

Attendons-nous bientôt à : "Bétancourt et ses recettes de cuisine", "Bétancourt le Loft", "Bétancourt et ses secrets de beauté"...

51 commentaires:

  1. Quel bouffon tu fais avec tes textes à deux balles copié-collé de blogs en blogs dans le seul but de te faire remarquer ! Je t'ai viré illico de chez moi, hop, dans les spams !

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  2. Il est vrai qu'un simple lien mentionnant ton article aurait été suffisant.
    Comme ça par exemple.

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  3. Oui voilà, juste un lien. De toute façon c'est ennuyeux à mourir je n'ai pas tout lu.

    Ceci dit, vous avez contribué au plus long commentaire de tous les temps sur mon blog musical. Bravo !

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  4. Quelle pitié ! Vous êtes incapable à ce point d'avoir la moindre empathie pour cette femme qui depuis 6 années est aux mains de tortionnaires ! Vous êtes incapable de partager la joie simple de cette femme et de sa famille qui se retrouvent après 6 années de séparation ! Face à la joie et au soulagement de ces personnes, vous ne savez que vomir votre pseudo-intellectualisme desséché... vous êtes pathétique.

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  5. Regardez vous dans une glace, mon bon David, car pathétique vous l’êtes bien d’avantage que ce cher Raphaël. En somme, vous faites où l’on vous dit de faire, votre émotion est téléguidée par les marchands de temps de cerveau disponible, grand bien vous fasse ! On vous a dit de verser votre larme pour Ingrid, vous l’avez fait ! J’imagine fort bien votre émoi de midinette s’être également mis en branle le 11 septembre 2001 ou à la mort de Lady D , puisque vous semblez être le genre de crétin qui miaule avec les loups dès que les médias sanctifient une « cause »…

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  6. Maintenant ça suffit. J'ai laissé passé le premier commentaire sur Mon Saint-Egrève, le second, qui n'est qu'un vulgaire copié-collé de ta prose, a été mis hors ligne.
    Merci de ne pas te servir de notre blog pour ta propagande à deux balles.
    Adios.

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  7. Je me trouve en accord avec l'opinion d' Izarra.
    Je rajouterai que lorsqu'on décide d'être mère de famille, comme l'a décidé Ingrid Bétancourt, on se s'en va pas courir le monde, on n'abandonne pas sa progéniture à la société. On élève ces enfants dans l'amour et le respect de son prochain.
    Elle a choisi la gloire médiatique et politique à la valeur familiale. Elle a choisi d'être femme active au détriment de mère de famille. Qu'elle assume !
    Ce n'est pas à moi qu'elle tirera des larmes. Je les réserve pour des personnes qui méritent mon estime.

    Une mère de famille

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  8. J'aime bien cet article, même si je ne suis pas d'accord avec tous ses présupposés - on a les infos qu'on mérite disait l'autre.

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  9. ah les pseudo-intellos ultra stéréotypés dnas le cliché rebelle comme il en existe à la pelle, dépourvus de la faculté de recul tout en se pensant intelligents, à l'esprit obtu et fermé à cause de clichés se voulant, eux, bien pensants, c'est affligeant.

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  10. anonyme n°3 : que voulez-vous dire ?

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  11. Je haîs votre opinion sur Ingrid Betancourt mais je la respecte.
    Pour votre info, sur l'ancienne version de mon blog, j'avais déjà écrit un article sur un SDF qui m'avait bouleversé donc je ne pense pas être une victime des médias. J'écris sur ce qui me touche. Ingrid Betancourt me touche. Certains disent qu'elle a préféré "s'occuper de son pays" que s'occuper de sa progéniture. C'est justement pour cela que j'admire cette femme. en 2002, elle voulait être élue présidente, elle s'élevait contre la corruption et le traffic de drogue dans son pays. Elle prenait des risques, elle mettait sa vie en danger pour son pays. Combien d'entre nous, vous,moi, riches, pauvres, sdf, seraient capables de donner sa vie pour une cause? Vous pensez que les jounalistes l'ont décris comme une femme courageuse mais c'est justement ce qu'elle est! Elle a fait preuve de courage et de détermination! Juste avant qu'elle se fasse enlever, il y a 6 ans de cela, les autorités l'avaient prévenu qu'elle prenait de gros risques, que sa sécurité n'était pas assurée, pourtant Ingrid Betancourt reffusait de s'enfermer dans la crainte de vivre. Elle en a payé le prix fort: 6 années loin des siens. Dites moi, combien de personnes ont vécu cela, combien de personnes ont été emprisonnés comme elle pendant 6 ans? Elle mérite cette engouemet médiatique tout simplement car des SDF, hélas aujourd'hui on en trouve dans chaque ville, mais des femmes emprisonnées dans des camps en amazonie pendant 6ans et demie, il n'y en eu a qu'une: Ingrid Betancourt!

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  12. Bonjour Satin Pump,

    Je n'ai rien contre la personne de madame Bétancourt. J'en ai après la sottise médiatique ambiante consistant à transformer les captifs en héros malgré eux du simple fait qu'ils ont été pris en otage. Ne confondons pas courage avec le simple état de captif-passif. Un otage ne peut rien faire d'autre que de patienter. Ce n'est pas du courage, c'est juste de l'immobilité forcée.

    Le reste n'est que "romantisme médiatique" et fumée télévisuelle pour citadins pleins d'éphémère sensiblerie.

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  13. @Satin Pump
    Détrompez-vous, des innocents qui en pâtissent, il y en a aux quatre coins du globe. Cependant les médias hiérarchisent la valeur des vies: un occidental vaut plus qu'un arabe, qui lui même vaut plus qu'un noir. Ouvrez les yeux: on vous a dit qu'une victime du 11 septembre valait plus qu'un civil afghan, on vous a dit qu'un israélien valait plus qu'une demi-douzaine d'enfants palestiniens, on s’attarde sur la mort de militaires américains, mais pour parler de civils irakiens on vomit simplement quelques chiffres…On vous a parlé de Sainte Ingrid et de trois otages américains...A peine a-t-on survolé le sort des 15 otages colombiens qui étaient avec eux. Nos joies nos peines, nous les choisissons, excusez-nous de ne pas daigner pleurer sur commande.
    Carl elle est là, la véritable obscénité...J'attends le jour où les médias s'attarderont avec autant de compassion sur les 600 000 irakiens tués depuis l'invasion yankee

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  14. Merci Raphaël pour ces deux balles d'oxygène mental, n'en déplaise à Vinz ça vaut la peine de multiplier ce genre de textes qui permet de résister à l'abrutissement global. Je m'abonne illico.

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  15. Pour Raphael Zacharie

    vous dites:"simple état de captif-passif. Un otage ne peut rien faire d'autre que de patienter. Ce n'est pas du courage, c'est juste de l'immobilité forcée."

    Elle a vécu 6 ans et demie dans un camp en Amazonie dans des conditions plus que précaires en étant traitée comme un animal. Personnellement j'appelle çela de la survie, elle nous donne un véritable message d'espoir et j'y suis très sensible.

    Pour Potiron44

    Je partage complètement votre avis sur "la hiérarchisation de la valeur des vies". C'est d'ailleurs pour cela que je voudrais devenir journaliste, je voudrais pouvoir écrire sur des sujets qui ne me paraissent pas assez repris, voir carrémment censurés par les médias. Notamment sur la guerre en Irak, dénoncer la mort de ces civils irakiens qui sont aujourd'hui les victimes de cette guerre, est un sujet qui me tient à coeur. Aux Etats Unis, un autre sujet est devenu tabou, le sort des militaires américains revenus au pays. Beaucoup d'entre eux développent des maladies mentales et vont même jusqu'au suicide. Le gouvernement américain refusent pourtant de les considérer comme "victimes de guerre".
    Je pense donc que les médias et les journalistes devraient davantage s'attarder sur ces sujets tabous et censurés mais néanmoins je considère que la propagande médiatique sur Ingrid Betancourt reste avant tout un message d'espoir et de ce fait mérite l'attention des médias.

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  16. @Satin Pump : je ne vais pas parler pour le chef, mais il me semble qu'il ne critique pas le calvaire personnel d'Ingrid B. mais la médiatisation de ce calvaire qui, elle, n'a aucun sens, si ce n'est celui d'une empathie "obligatoire".

    Personnellement, même si conçois bien que son expérience n'a pas été des plus jojo, je n'ai aucune empathie pour quelqu'un qui s'en remet à dieu tout le temps. (Pitié ! le coup de la prière sur le tarmac!). Les symboles ne me touchent pas, c'est ainsi. Maintenant, comme le chef, je n'en veux pas à Ingrid B. d'être comme ça, j'en veux "un peu" à la télé de le montrer. Il y a une nuance.

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  17. @ satin Pump
    Ok pour l'ensemble de votre message, et bon vent pour votre projet tout à fait honorable, même si, mais vous devez le savoir, la route sera jonchée d'épine.
    Pour votre dernière phrase, lisez le message de Peggy, il y répond à la perfection.

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  18. C'est amusant, Raphaël, votre analogie sur les SDF...Nous avons eu exactement la même idée au même moment...

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  19. Potiron44,,

    En effet, nous avons eu la même idée en même temps : les beaux esprits se rencontrent...

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  20. Bonjour Raphaël,

    J'ai lu votre note et je respecte votre opinion, mais attention à vous de ne pas vous laisser emprisonner par votre propre logique qui est très voisine de celle des médias, ceux-là mêmes que vous critiquez avec apreté...

    Merci à vous pour votre passage, et excellente journée, Mary
    © La Poétaniste

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  21. le copié collé de cet article m'a un peu gonflé. merci de ne pas recommencer ce spamming..

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  22. Bonjour Raphaël,

    même si je ne cautionne pas la façon dont vous faite la publicité de votre article et donc de votre blog je ne peux qu'être d'accord avec ce que vous dites.

    Le matraquage médiatique tel que vous le décrivez est bel et bien réel. Cependant comment ne pas se réjouir de la libération de Mme Bétancourt?

    Je pense que ce genre de fait, certe orchestré d'une main de maître par les télévisions et les médias en général, ne doit pas rester cantonné à un petit entourage: famille, amis et proches politiques tel que vous le mentionné.
    En faire une affaire d'état comme Nicolas Sarkozy en a fait était une bonne chose; les enfants d'Ingrid ont eux même salués la chose en précisant que tout c'était accéléré grâce à ça.

    Néanmoins je tiens à souligner la vérité qui ce dégage de votre article.
    Gardons notre esprit libre!

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  23. Bonjour Arno,

    Si vous lisez bien mon texte, mon propos est mesuré dans ce sens. Je n'ai jamais contesté l'urgence de l'humanisme, ni la nécessité de la mobilisation publique, j'ai juste conspué la récupération médiatico-médiatique de cette affaire. Nous ne sommes plus dans le combat ici mais dans la stérile, indécente "partie de salon publique". Les larmes populo-républicaines sont en trop, elles n'ont aucunement lieu d'être. Faire de cette histoire un show médiatique à la Hollywood est une dérive parfaitement indigne, écoeurante, navrante !

    Les journalistes -ou prétendus tels- ont perdu toute crédibilité, toute respectabilité dans cette histoire !

    A quand "Bétancourt à la plage", "Ingrid dans le loft", "Bétancourt le duel III" ?

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  24. Je reste encore ébahi devant l’efficacité des techniques de manipulation des affects, de contrôle des émotions, de gestion des réactions mises au point il y a 50 ans aux Etats-Unis et éprouvées maintes fois.

    Techniques qui feront toujours qu’une fillette violée française vaudra toujours 1000 gosses soudanais déchiquetés par des bombes à fragmentation fabriquées par Thomson, qui exigeront toujours que les caméras filment des réfugiées blancs grelottant, effrayés, fuyant le cyclone KATRINA plutôt que des corps gonflés d’afro-américains flottant sur les eaux, qui demanderont que l’agressé soit toujours l’israélien et le terroriste, le palestinien…

    Objectivement, je n’en ai rien à foutre de Betancourt. Tant mieux pour elle si elle libre, tant mieux pour ses proches et amis.

    Tant mieux pour la France et 40 millions de français ? Qui se foutent, eux, royalement du destin de la centaine de militants syndicalistes, qui, chaque année, en Colombie et dans le monde, sont exécutés avec une balle dans la nuque (et en plus, ils ont aussi une famille, ces gueux) quand ils n’ont pas été suppliciés auparavant….

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  25. A mon tour de copier-coller ce que je vous ai répondu sur mon blog:

    Oula, en voilà une argumentation... que je lirai à tête reposée, y compris sur votre site, mais je précise déjà :
    - s'il y a bien quelqu'un qui ne se laisse pas manipuler par les médias, c'est bien moi, mais ça vous ne pouviez pas le savoir ;-)
    - je pointais juste ici le petit épisode d'humanité que les caméras nous ont permis de goûter. En bons voyeurs que nous sommes, c'est vrai, mais j'ai moins honte à "partager" les retrouvailles d'une famille qu'à m'affaler devant Secret Story. Le bonheur d'une personne à avoir retrouvé la liberté, à revoir ses enfants après plus de 6 ans, à se dire que sa vie va finalement pouvoir reprendre. Je n'ai aucune analyse politique sur les Farc, sur la Colombie, sur le pourquoi du comment. Je voudrais que le monde soit peace & love, il ne l'est pas, je ne peux pas faire grand-chose sauf à mon petit niveau, et j'aime bien voir les gens heureux.

    Ce qui ne veut pas dire que je fais d'Ingrid Betancourt une sainte (mais chapeau, c'est ce que j'appelle une battante!).
    Ca fait juste plaisir de voir un vrai bout d'humanité alors qu'on nous sert la soupe à tous les JT. Ca ne m'empêche pas de sourire de manière narquoise quand je vois la chasse au scoop.

    La caméra, malgré le foin des commentaires tout autour, n'a été pour moi que le vecteur d'un petit bout d'humanité qui m'a fait du bien.
    Ca me fait le même effet - à un autre niveau - quand je vois des gens se jeter dans les bras les uns des autres dans les halls d'aéroport... sans caméra.

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  26. Comme les autres, je trouve pitoyable votre égoïsme, à poster parfois plusieurs fois sur la même page des textes horriblement longs et insipides, apparemment dans le seul but de détériorer la dite page cible, au mieux sans vous soucier du tort que vous causez aux autres.

    Si vous avez vraiment quelque chose à dire (personnellement je n'ai pas vu quoi), faites comme tout le monde l'effort de le rédiger de manière plus claire et plus concise, postez-le comme tout le monde une seule fois sur un seul blog, le vôtre, et comme tout le monde postez ailleurs des liens vers votre blog, en prenant soin de le faire proprement, concisément, et avec retenue. Votre campagne n'en aura que plus d'efficacité.

    Versailles, Fri 4 Jul 2008 17:57:25 +0200

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  27. Vous feriez bien de lire les blogs sur lesquels vous envoyez vos spam.

    Si vous l'aviez fait, vous auriez compris pourquoi vous êtes ridicule.

    Merci de me relire--> bloguidon

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  28. c'est marrant, vous utilisez les mêmes méthodes médiaticojournalistiques à deux balles que celles que vous dénoncez. Créer du buzz en adressant d'autorité votre post et voir si la sauce prend...
    Vous oubliez également que ce sont les Farcs qui ce sont servis de la carte médiatique comme d'une arme de médiation massive pour créer "le joyau Bétancourt" et ainsi "promouvoir" leur action.
    Quelle haine des journalistes, quel mépris des médias et de l'émotion populaire.
    Allez Raphaêl, laisse-toi un peu aller, décoince-toi et pleure un bon coup. C'est pour la bonne cause !

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  29. Si pour certains mes textes dénonçant la manipulation des masses par la presse lénifiante sont associés à de vulgaires SPAMS, alors comment qualifieraient-ils le matraquage médiatique inoculant des messages de non-événements à sens unique dans la tête de millions de gens sans défense intellectuelle obligés de sottement gober la soupe aux navets qu'on leur sert non-stop depuis 48 heure ?

    Pour moi c'est de la quasi propagande digne des marchands de lessive ! L'otage a été libérée, point. Le reste n'est que stériles larmoiements pour faire pleurnicher dans les HLM entre deux spots de publicité pour des yaourts..

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  30. Mes propos qui offensent certaines sensibilités ne sont que la respiration des esprits encore lucides qui refusent de se laisser instrumentaliser par une poignée de faiseurs d'opinons...

    Puisque ma hauteur de vue insupporte ces détracteurs, qu'ils continuent à bêler avec le reste du troupeau ! Les journalistes ne leur demandent que cela, et puis surtout qu'ils n'oublient pas d'acheter le récit de la captivité de Bétancourt pour pleurer avec leurs semblables moyennant quelques euros !

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  31. a mon avis il faut faire une pause dans vos abus de stupéfiants. votre commentaire sur mon blog n'a aucun rapport avec mon article. seul but vous faire de la pub. vous critiquez les medias (posture de facilité) mais vous employez des moyens qui ne volent pas haut.
    par votre style vous me faites penser à frederic vignale et autres zigotos qui agitent du soufre sur le web (beurk).. je ferai une recherche google je ne crois pas me tromper.

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  32. contrairement à ce qu'indique david j, le 3 juil. 2008 à 11:20:00, nous ne sommes pas seulement devant "la joie simple de cette femme et de sa famille qui se retrouvent après six années de séparation", mais : devant une opération de crétinisation comme on n'en avait pas vu depuis longtemps. Et l'idéal de liberté qui nous faisait souhaiter la fin de ce cauchemar est bien LE MEME, que celui qui ne nous inspire que dégoût, devant ce racolage obscène.

    Agaga Basta

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  33. à peine avais-je posté le commentaire ci-dessus que déjà, je m'en voulais, de sa modération. Car on est devant quelque chose qui n'est pas du fascisme, bien sûr, mais qui n'est pas non plus "le contraire du fascisme", devant cette fabrication des émotions. Et c'est du devoir de tout homme libre (et de toute femme aussi, d'ailleurs), que de la dénoncer.

    Agaga Basta

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  34. Bonjour Monsieur,

    Comme je serais très étonnée de vous revoir fureter mon blog "comique et pitoyable" sauf pour y cracher votre "amertume et votre révolte", je vous invite à revenir y trainer vos basques.
    Je n'ai pas effacé votre commentaire et y ai répondu;
    Il y a des choses pertinentes, toutefois dans la forme, je trouve votre comportement un peu cavalier et hautain.

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  35. Bravo pour cet article. C'est vrai qu'il est aisé de diaboliser les hommes du FARC, comme s'ils étaient l'incarnation du mal. Des millions d'enfants meurent de faim pendant que d'autres millions meurent de trop manger. Qui dénonce cette absurde vérité ? Très peu de gens. On accepte cette terrible injustice, car il est trop difficile de s'attaquer aux puissants. Et les puissants savent canaliser nos révoltes dans le sens qui les maintiendra toujours dans le pouvoir.
    Bravo encore pour la pertinence de cet article.
    Ana.

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  36. La bête-en-coure n'a eu que ce qu'elle mérite. Une ennemie de classe, qui cherche à prendre encore plus de pouvoir. Qui sont les Farcs, on ne peut pas le savoir, sauf à aller sur place les rencontrer directement. L'heure est au mépris des gueux, surtout lorsqu'ils ont l'outrecuidance de se révolter. Le pays des Farcs est tenu par une extrême-droite très violente, très dangereuse, appuyée par le dangereux capitalisme usa.
    Bravo pour votre pertinente analyse.

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  37. Bonjour Anonyme,

    Je présume que vous êtes la même personne qui m'écrit en privé par mail.

    Je répète donc ici ce que je viens de vous écrire par mail :

    +++++++

    Je ne suis pas aussi manichéen dans ma manière de voir les gens et demeure respectueux de mes semblables, qu'ils soient fortunés ou déshérités, qu'ils se nomment Bétancourt ou Dupont.

    Je n'ai pas de haine envers le genre humain ni envers telle ou telle classe sociale. J'accepte sans difficulté les différences sociales, dans un sens comme dans l'autre.

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  38. J'aurais bien du mal à suivre Raphaël Zacharie de Izarra là où il nous dit, le 6 juil. 2008 à 21:38:00, qu'il n'a pas de haine envers (...) telle ou telle classe sociale, ou bien encore, qu'il accepte sans difficulté les différences sociales.
    Mais bon, cela n'enlève rien à mon accord avec le bel article que lui a inspiré cette mascarade obscène, et qui d'ores et déjà apparaît comme ce qui aura été écrit de plus intelligent à cette occasion.
    Encore bravo

    Agaga Basta

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  39. Il ne s' agit pas d'avoir de la haine envers une classe sociale ou pas. La haine détruit toujours, surtout celui qui la ressent, la haine est un poison.
    Mais les classes sociales sont le reflet de la bétise humaine, le reflet de la peur de l'autre. Quand on a besoin de dominer l'autre, quand on a besoin de se situer par rapport à l'autre dans une échelle sociale, c'est que la part humaine de notre être, l'authenticité de notre être est perdue. Vouloir dominer l'autre est preuve de faiblesse.
    Je suis étonnée que vous puissiez accepter les différences sociales Raphaël, votre intelligence ne le devrait pas.
    Les classes sociales sont l'unique cause du chaos de ce monde.
    La seule noblesse de l'homme est de savoir qu'il possède en lui l'humanité entière, quand il méprise l'autre, c'est lui même qu'il méprise.
    Mais cette échelle sociale est tellement ancrée dans les mentalités, il faudra un jour qu'on m'explique pourquoi les gens en ont tant besoin alors qu'elle les détruit au quotidien, ceux qui sont en haut, par peur de descendre d'un échelon, ceux qui sont en bas, avides de gravir un petit échelon.
    Dieu que les gens se fatiguent pour rien !
    Ana.

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  40. Anonyme,

    Les classes sociales sont naturelles. Elles naissent de manière spontanée selon des principes universels de préférences et de proximité socio-culturelles. Tout cela agit de manière plus ou moins inconsciente. Il n'y a rien de mal en cela.

    Pour prendre un exemple parlant, pourquoi voudriez-vous faire aimer Bach à un prolétaire ayant des références musicales aux antipodes de la musique classique ? Il n'appréciera jamais, et inversement une personne plus éduquée ne supportera pas d'écouter la même musique que celle de son semblable prolétaire.

    Je n'ai aucun problème avec les classes. Je trouve d'ailleurs stupide de se mettre des barrières pour ces histoires de classe. Acceptons les différences ! Je ne jalouse personne, n'envie pas le bien de mon voisin plus fortuné que moi, ne méprise pas l'humble travailleur, même si ses goûts ne correspondent pas aux miens. Je ne me sens nullement offensé par la belle voiture du patron d'usine.

    Les barrières, on se les fait soi-même. On est isolé parce qu'on le veut bien. Il dépend de chacun d'aller vers l'autre. Ce n'est pas aux autres de s'ouvrir à moi, c'est à moi de m'ouvrir aux autres. Voilà une attitude responsable, constructive !

    Les classes sociales sont dans l'ordre des choses dans une société harmonieuse. Pour conclure je dirai : vivent les différences, vive la tolérance, aussi bien envers les humbles qu'envers les puissants !

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  41. Monsieur,
    Les classes sociales sont naturelles ? Tolérance envers les puissants ? siciété harmonieuse ? votre réponse va à l'encontre du contenu de vos billets. Qu'importe, vous réagissez apparemment comme un petit garçon capricieux qui a besoin de s'opposer pour se sentir exister. Vous aimez provoquer simplement pour vous donner une identité. Dommage pour vous. Pas grave, je vous croyais plus intelligent.
    Bonne continuation Monsieur. Quant à moi j'ai horreur de perdre mon temps en enfantillages.
    Ana.

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  42. Anonyme,

    Un puissant n'est pas nécessairement un "méchant". Si vous voulez une société plus juste, commencez par redresser vos propres torts avant de vouloir corriger ceux des autres. Mes articles ne sont pas "anti" pour le plaisir stérile et puéril d'aller à contre-courant des choses, je ne m'oppose pas sottement à tout pour m'opposer, je tente juste de contribuer à ce que je crois être bon pour la santé de l'esprit de mes semblables.

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  43. Mon pauvre ! Faut que tu arrêtes les amphet mon gars. Tu vas te faire du mal.
    Il t'arrive quoi au juste ? tu t'es pas assez branlé quand tu étais gamin?

    allez je te file un conseil gratos : va tirer un coup, tu verras ça fait du bien

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  44. Bonjour,

    c'est un vrai plaisir d'avoir lu cette article. Du reste je partage largement votre avis, sur ce coup médiatico-sarkosique!

    Keep on going on!

    A+
    Slybwoy

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  45. Bonjour Anonyme,

    Vous faites le choix de la vulgarité et de la réflexion vide pour répondre à un propos construit, intelligent, élevé, et cela vous regarde. Je ne pratique pas la censure sur mon blog, pas plus que j'injure, aussi je vous laisse assumer la brièveté et la "profondeur" de votre discours.

    Raphaël Zacharie de Izarra

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  46. jacouille la fripouille8 juillet 2008 à 03:52

    D'accord a 95%. Au lieu de nous bassiner avec Betancourt et son bonheur, les journalistes feraient mieux de nous montrer les aventures de Dédé Lacloche : Dédé Lacloche cherche un abri, Dédé Lacloche cherche un point d'eau, Le sandwich au pain dur de Dédé Lacloche, Dédé Lacloche dans le métro etc...
    Voila ce qui serait intéressant de voir à la télé, à condition bien sur qu'on ne nous montre pas ça à l'heure où nous sommes à table.
    Avouez que nous serions infiniment plus heureux si nous voyions tellement plus malheureux que nous.
    Voir le bonheur de Betancourt, moi ça me fout les glandes, c'est carrément de la provocation et indécent, quand on pense à Dédé Lacloche qui n'a même pas un ordinateur portable pour écrire ses aventures, et dont tous les éditeurs se fichent.
    Raphael est un fin analyste. De plus, il est d'une originalité stupéfiante. Faut dire qu'il vient de se découvrir une once d'humanité dans le coeur, en déduit que jamais personne n'a ressenti un tel sentiment avant lui, et que ça fait de lui un pionnier du progrès social.
    C'est comme son admirateur qui nous dit vouloir devenir journaliste et qui a pour ambition de parler de ce dont personne ne parle : la guerre en Irak et la 'maladie' des soldats US de retour chez eux.
    Je lui suggère d'ajouter à ces sujets inédits, le conflit israelo palestinien, la guerre 39/45 et le film 'les visiteurs'.

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  47. Tu as raison, j'en ai marre des bloggeurs à la con qui parlent de leur nombril et déjectent leur émotion prémachée sur la place publique, ou bien de l'information sans intérêt.

    Autant tu me paraîs détraqué, autant les autres moutons me font pitié!

    PS:
    J'aime bien ton texte sur Bétancourt (enfin le traitement médiatique)

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  48. En liminaire, je tiens à dire que je respecte l'être humain qu'est Madame Bétancourt, que je ne me permets pas de juger son choix de vie et que j'ai une certaine empathie pour elle.

    Toutefois, je me demande ce que cette Dame, qui n'a de français qu'un ex-mari (très présent contrairement à l'actuel), qui pour la france était une illustre inconnue naguère, a fait pour mériter d'être décorée de la légion d'honneur, en grandes pompes, ce dernier 14 juillet lors de la très sélecte garden party....

    Si c'est le fait d'avoir été otage qui lui vaut cette distinction, quelques millions de personnes de par le monde attendent la leur : les tibétains (qui n'avaient rien demandé aux chinois), les infirmières bulgares, les arméniens de 1915, les irakiens (qui n'avaient rien demandé à Bush)... J'en passe, et des meilleurs, cette liste ne saurait être exhaustive.

    De plus, j'aimerais que les érudits et autres brillants esprits qui s'expriment ici m'expliquent le mystère suivant :

    fin 2007 on nous montre une casette vidéo (z'ont pas de DVD, les FARC) où l'on peut voir Madame Bétancourt très amaigrie et pour le moins en mauvais état physique (malaria, hépatite B et autres joyeusetés inhérentes à un séjour prolongé dans ces contrées inhospitalières).
    Puis, rocambolesque libération par l'armée colombienne 6 mois plus tard et là, oh miracle, Madame Bétancourt nous apparait les joues pleines, la mine fraiche... Les médecins du Val de Grâce, que je crois éminents, la trouvent en bonne santé.

    Etant athée, j'écarte la thèse du miracle divin. Madame Bétancourt ayant elle-même dit que depuis deux ans environ la nourriture manquait, je me pose quelques questions...

    Je me demande si ON (comprenez les médias et la Colombie) ne me prendraient pas pour une imbécile...

    Et pour terminer, j'étale mon inculture en citant Sacha Guitry :
    " Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage...".

    Merci, Monsieur de Izarra pour vos articles toujours très pertinents.

    Sixtine, lectrice assidue

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  49. Le rôle des médias consiste à diviser l'opinion. Plus leurs romans à l'eau d'orties gagneront de commentaires, comme c'est le cas ici pour l'affaire Bétancourt, plus ils progresseront et gagneront leur guerre. Ils orchestrent les esprits en les conduisant précisément là où ils le souhaitent: obtenir de leurs armées de lecteurs obéissants et rentables et téléspectateurs assidus, un vote pour ou contre. Ces futés ont besoin des deux pour gouverner. C'est eux la tête pensante !
    Savoir que les médias nous "bananent" depuis des lustres, n'est un mystère pour personne. Et pourtant, le peuple intello continue d'alimenter leur pub sacrée.
    La neutralité -liberté de penser dans le silence- pourrait être une solution envisageable oui mais voilà: "si tu ne t'occupes pas de politique, celle-ci s'occupe de toi"

    Conclusion:
    Rien se sert d'argumenter, il faut baiser à chaud.
    Pensons donc à nous aimer, à apprécier notre voisin de palier. Si nous sauvons une seule vie (pour ma part, j'ai choisi de sauver la mienne) nous n'aurons pas vécu pour rien.

    Bonne journée à tous,

    Thérèse

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  50. Au fait, qui se souvient d'Aîda DUVALTIER ? A mon sens elle méritait, elle, la Légion d'Honneur.

    J'aimerai que David, qui s'émeut, ici, sur du sort de Madame Bétancourt me dise ce qu'il pense du sacrifice d'Aïda.

    Sixtine

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  51. qui s'émeut du sort**

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